La viticulture est la culture la plus consommatrice de produits phytosanitaires en France. Cela a des impacts tant sur les sols et la biodiversité, que sur la santé humaine.

Pourtant, seulement 17% du vignoble français est actuellement en bio, c’est-à-dire sans utilisation de produits chimiques dans les vignes. Le chemin vers une viticulture écologique est donc encore long !

Et à cela s’ajoute une autre problématique : comment est fabriqué le vin ? comment transforme-t-on le jus des raisins récoltés en vin ?

Il faut savoir distinguer ici ce qu’il se passe dans la vigne (la viticulture) et ce qu’il se passe en cave (la vinification). Et malheureusement le vin n’échappe pas à l’utilisation de produits chimiques pour sa production. Pour les vins dits "conventionnels", sans compter les traces de produits phytosanitaires – de pesticides, d’herbicides, d’insecticides, utilisés pour le traitement de la vigne –, il est autorisé jusqu’à 55 produits et procédés pour l’élaboration d’un vin ! Et ce, y compris dans les grands crus bourguignons et les châteaux classés du bordelais !
Ce que l’on sait moins c’est que pour la confection de vins biologiques il existe toujours 39 produits et procédés exogènes autorisés.
Face à ce sombre constat, dans une volonté de transparence, de respect de l’environnement, de respect de la santé des consommateurs et des ouvriers agricoles, des vignerons et vigneronnes ont choisi de faire du vin autrement en s’imposant des critères plus contraignants :