Vigneron·nes : Karim Vionnet
 
Cépages : Gamay
 
Caractéristiques : Karim voulait un vin sans prétention c’est en effet un pure Gamay de plaisir ! Avec un nez intense et gourmand sur la fraise et la framboise avec une petite notes herbacée sur la feuille de cassis. Le palais ne fait pas mentir le nez avec une texture extrêmement juteuse et gouleyante qui porte toute une palette de fruits noirs et rouges : cassis, mûre, prune bleue, framboise, fraise des bois. La gourmandise n’est cependant pas lourde grâce à une superbe tension qui apporte toute la fraîcheur nécessaire au vin. On s’en ferait livrer des camions entiers !
 
Accord : Chèvre frais, champignons grillés à la feta et aux herbes
 
Garde : Entre 2 et 5 ans
 
Alcool : 12% Vol.
 
Culture : quelques parcelles situées à Villé-Morgon au cœur des crus du Beaujolais sur la rive droite de la Saône (entre Mâcon et Villefranche sur Saône) dans le département du Rhône. Malgré qu’il n’ait pas l’appellation Bio (la paperasse ça l’emmerde), la culture de la vigne est bien évidemment entièrement naturelle, sans aucun recours à des produits phytosanitaires. Le Beaujolais Villages de Karim se trouvent sur la partie nord du Beaujolais que l’on retrouve autour des dix crus du Beaujolais.
 
Vinification : Quant à la vinification, là encore c’est le plus naturel possible : levures indigènes (aucun ajout de levures extérieures), aucun ajout de sucre et quasiment pas de soufre, uniquement 1mg/l au moment de la mise en bouteille pour éviter que le vin ne s’oxyde, ce qui est infinitésimal. 
 
Pour la petite histoire : Le nom de cette cuvée est évidemment là pour la provoc’ mais ce pavé dans la marre décrit bien l’histoire de Karim. Devenu vigneron dans les années 2000, on lui disait : "Tu ne vas pas marquer Karim sur tes bouteilles ?". "J'ai commencé à flipper. Donc j'ai mis K. Vionnet. Et là des clients m'ont demandé : Tu t'appelles K. toi ?, K c'est pour Karl ?", raconte-t-il. Formé pour devenir boulanger et suivre le conseil de son père il fait des allers-retours entre l'armée, la vigne et l'usine jusqu'à ce qu'un vilain accident du travail ne le décide à embrasser définitivement la profession de vigneron.
Par ailleurs Du Beur Dans Les Pinards est issu d’une parcelle qui appartenait à Jules Chauvet qui participera activement aux expérimentations du "gang de Morgon", les Lapierre, Foillard, Breton, Thévenet et autres, qui à partir des années 1980 ont été les pionniers du vin "nature" par opposition à l'industrialisation du Beaujolais.